Journal d'une lectrice, Thriller/Policier/Horreur

Mes récents abandons

Coucou tout le monde !

Aujourd’hui je reviens avec un article qui parlera de mes récents abandons livresques. Jusqu’à encore récemment, j’avais beaucoup de mal à abandonner une lecture. Je me forçais à lire le roman car, pour moi, je me devais de lire jusqu’au bout le bouquin pour avoir un avis constructif et surtout pour être sûre que je ne passais pas à côté de quelque chose. Une mauvaise expérience de lecture c’est souvent frustrant et décevant car on choisit le livre en librairie, en lisant le résumé on se dit « ah! tiens, ça à l’air pas mal », on met plein d’espoir dans la lecture pour finalement abandonner. Je parle rarement de mes abandons et pourtant je trouve que c’est intéressant de savoir pourquoi un livre ne plait pas, pourquoi est ce qu’il a été abandonné ou mis de côté en cours de lecture etc.

Une forêt obscure de Fabio M. Mitchelli

– Résumé –

Ce roman avait vraiment tout pour me plaire. C’est un thriller et l’auteur s’est inspiré de l’histoire de deux véritables tueurs en séries, à savoir Luka Rocco Magnotta et Robert Christian Hansen (ce n’est pas un spoil c’est écrit dans le résumé). Il s’en fallait pas plus pour attiser ma curiosité. J’aime beaucoup les true crimes et les romans inspiré de faits réels par conséquent, pour moi, ce roman allait me combler. Et bien… Pas du tout ! Je n’ai pas réussi à le terminer. Il faut savoir que Fabio M. Mitchelli affectionne particulièrement les affaires criminelles françaises, fait pas mal de recherches sur celles-ci et que dans la plupart de ses romans il utilise ses recherches pour mêler à une trame narrative fictive. Cela ne me dérange absolument pas, du moins dans la grande majorité des cas. Avec ce roman, il y a trois choses qui ont fait que j’ai pas su le terminer. La première c’est le personnage de Louise Beaulieu. J’avais énormément de mal à ne pas lever les yeux au ciel à chaque fois que je tombais sur un chapitre où l’on avait son point de vue. C’est une flic un peu au bord du burn out. Tout n’est que noirceur et dépression de son point de vue que ça en devient ridicule. Je l’ai trouvé d’une lourdeur à tel point que je n’arrivais pas du tout à me plonger dans l’histoire. Elle me déprimait, elle ne donnait pas du tout envie de connaitre la suite. Deuxième chose, la plume de l’auteur. J’ai eu beaucoup de mal à y adhérer car il m’a fallu quand même 3 essaies avant de dépasser les 5 premiers chapitres. Au début, je pensais que c’était moi, je me disais que c’était peut-être pas le bon moment pour lire ce genre de roman donc je déposais le bouquin et quelques jours plus tard je le ressortais et je retentais l’expérience. Et cela par 3 fois. Au bout de la 3éme tentative je me suis un peu forcée je l’avoue pour passer ce cap des 5 premiers chapitres. Mais une fois ce cap passé j’ai constaté que je n’entrais pas pleinement dans l’intrigue. Je buttais parfois sur certaines phrases que je relisais 2 fois pour être sure d’avoir bien compris. C’est une plume qui, pour moi, n’est pas très fluide et peine à nous embarquer dans l’histoire. Enfin, la troisième raison, et cela va peut-être vous paraître étrange, mais c’est l’histoire en elle-même, plus précisément l’histoire des 2 tueurs en séries dont s’est inspiré l’auteur. Je connaissais l’histoire. Par conséquent je n’étais en rien surprise par les atrocités présentes dans le récit. Pourtant je savais que c’était basé sur des faits réels, je connaissais les tueurs dont le roman s’inspirait mais ça ne l’a pas fait malgré tout et je pense que c’est lié à la plume de l’auteur qui ne me poussait pas à avancer dans l’histoire. Du coup, au bout d’un moment j’ai lâché l’affaire, je me suis dis « de toute façon je connais l’histoire de ces tueurs c’est bon je n’y perds pas grand chose ». Une fois que mon esprit a pensé ça j’ai abandonné ma lecture. Il y a un tome 2 qui est dans ma PAL et je ne pense pas que je le sortirai un jour.

L’empreinte d’Alex Marzano-Lesnevich

– Résumé –

Ce livre faisait partie des reliques de ma PAL car il s’y trouvait depuis 2020. Je me souviens l’avoir pris car, à l’époque, je me laissais beaucoup influencer par BookTube et ce livre faisait l’unanimité à ce moment là. Je le voyais passer partout et j’en entendais que de bons avis. J’ai donc fait mon mouton et je l’ai pris. Je n’irai pas jusqu’à dire que je le regrette mais aujourd’hui je me laisse pratiquement plus influencer par tout ça. J’aime toujours lire et écouter les avis livresques et regarder les Book-Haul mais je suis moins tentée d’acheter. Je n’achète que ce qui me tente vraiment. Quand on sait que ce roman est basée sur une histoire vraie, sur une histoire évoquant quand même des attouchements et des viols sur mineurs, c’est dur de dire que l’on a pas aimé. Les thématiques abordées sont très taboues et très fortes. Mais pourtant je n’ai pas adhéré à la forme du roman et non pas l’histoire en elle-même. Je l’ai abandonné en cours de route après en avoir lu plus de la moitié quand même car je ne comprenais pas vraiment l’essence même du bouquin. J’ai compris qu’il s’agissait d’une histoire réelle, de la propre histoire de l’autrice à laquelle je compatie mais à mes yeux ce roman a été écrit pour l’autrice elle-même et pas pour nous lecteur. Je n’ai pas ressentie ce côté « je vous partage mon histoire ». Ce livre me donnait plutôt un peu l’impression d’une sorte de thérapie personnelle de l’autrice. C’est le sentiment que j’ai eu en le lisant. Je me suis sentie exclue de cette histoire, comme ci je n’avais rien à y faire, par conséquent je n’ai pas ressentie ce que j’aurai dû ressentir. De plus, les aller-retour dans le temps me gênaient beaucoup, ils alourdissaient ma lecture et je trouvais que c’était une manière pour l’autrice de faire durer « l’intrigue ». J’ai trouvé cela horriblement long et j’avais l’impression que l’on tournait en rond et que tout se répétait sans cesse. Enfin, ces alternances de temporalités ont fini par m’embrouiller. Je ne savais plus de qui on parlait, comme si à un moment l’autrice ne faisait plus la différence entre son histoire personnelle et celle de ce tueur en série. Je n’ai pas lu la fin. Beaucoup parlent d’une belle moralité, j’aurai souhaité la connaitre mais encore faut-il que l’on ait envie de poursuivre l’histoire jusqu’au et cela n’a pas été mon cas.

Book-Haul

Book-Haul Avril [2023]

→ Notre part de nuit de Mariana Enriquez : Un père et son fils traversent l’Argentine par la route, comme en fuite. Où vont-ils ? A qui cherchent-ils à échapper ? Le petit garçon s’appelle Gaspar. Sa mère a disparu dans des circonstances étranges. Comme son père, Gaspar a hérité d’un terrible don : il est destiné à devenir médium pour le compte d’une mystérieuse société secrète qui entre en contact avec les Ténèbres pour percer les mystères de la vie éternelle.

→ Méfiez-vous des anges d’Olivier Bal : Sur les collines de Californie se dresse L’Enceinte, une communauté spirituelle en apparence parfaite. Paul Green, ancien journaliste cabossé par la vie, est persuadé que la jeune femme qu’il recherche est enfermée entre ces murs. Il s’infiltre dans L’Enceinte et découvre avec stupeur ses rites étranges, ses lieux interdits, son gourou mystérieux. Au même moment, à Los Angeles, l’inspectrice Sarah Shelley est appelée en urgence. Le cadavre d’une jeune femme vient d’être découvert, entièrement tailladé. Impossible de l’identifier. Elle serait morte vidée de son sang. Et si ce crime nous ramenait au cœur de L’Enceinte ? Dans les bas-fonds de Los Angeles, Sarah Shelley et Paul Green vont emprunter un chemin de ténèbres. Et affronter l’une des organisations sectaires les plus redoutables des États-Unis.

 Christine de Stephen King : Devant une maison mal entretenue, sur une pelouse pelée, Arnie vient de découvrir Christine, elle même en piteux état. Et pourtant cette rencontre va bouleverser sa vie. Arnie, c’est un adolescent fort en thème, fragile, boutonneux, timide. Et qui est Christine ? Une femme parée de toutes les séductions ? Non, Christine est une voiture américaine, une Plymouth Fury 1958 qui porte bien son âge. Mais dès qu’Arnie s’assied à son volant,dès que la radio de bord commence à distiller les succès des années soixante, la voilà subitement qui se sent revivre. Elle se transforme, embellit, rajeunit, et son emprise sur son jeune acquéreur est totale. Christine ne supporte aucun partage. Animée d’une puissance machiavélique, elle fonce tout droit sur la seule rivale qui soit en travers de sa route, la jolie Leigh, petite amie d’Arnie.

 L’homme feu de Joe Hill : Oskar a 12 ans, il vit seul avec sa mère au coeur d’une banlieue glacée de Stockholm. Il est martyrisé par trois adolescents de son collège. Eli emménage un soir dans l’appartement voisin. Un homme l’accompagnait. Elle sort le soir, semble ne craindre ni le froid ni la neige et exhale une odeur douceâtrPersonne ne sait exactement quand et où cela a commencé. Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent… Boston, Détroit, Seattle… sont frappés. Il n’existe pas d’antidote. Harper est une infirmière merveilleusement bienveillante. Le même jour, elle découvre qu’elle est enceinte et qu’elle est touchée par le virus. Paniqué son mari fuit. Et dans ce monde en ruines où des micros sociétés se créent et des milices d’exterminations traquent les malades, Harper va rencontrer l’Homme-feu capable de contrôler le feu intérieur qui consume les humains. Ensemble, ils vont tenter de sauver une société terrorisée où chacun est prêt au pire pour tenter de survivre. Une fresque aussi profonde que fascinante sur l’homme face à ses peurs vertigineuses et à sa puissance de vie indéfinissable. Une magnifique et sanglante histoire d’amour et d’amitié entre deux êtres désespérément seuls et différents.

→ Je suis la maman du bourreau de David Lelait Helo : Prier Dieu, se vouer au Diable. Du haut de ses quatre-vingt-dix ans, Gabrielle de Miremont semblait inatteignable. Figée dans l’austérité de la vieille aristocratie catholique dont elle est l’incarnation. Sa devise : « Ne jamais rien montrer, taire ses émotions ». Jusqu’à ce matin-là, où un gendarme vient lui annoncer la mort de son fils. Son fils cadet, son enfant préféré, le père Pierre-Marie, sa plus grande fierté. Gabrielle ne vacille pas, mais une fois la porte refermée, le monde s’écroule. Cet effondrement, pourtant, prend racine quelques semaines plus tôt, à la suite d’un article de presse révélant une affaire de prêtres pédophiles dans sa paroisse. Révoltée par cette calomnie, Gabrielle entreprend des recherches. Des recherches qui signeront sa perte. Ou sa résurrection.

→ Une ombre familière d’Amy Engel : Barren Springs, Missouri. Si vous comptiez en faire votre destination de vacances, faites plutôt comme tout le monde : passez votre chemin. Cette petite ville nichée sous les aisselles des Ozarks ressemble plus à l’enfer qu’au paradis, et ce n’est pas Eve qui vous dira le contraire. Eve Taggert est une fille-mère qui a grandi dans un mobile home avec son frère et une mère alcoolique et droguée. Son seul héritage familial ? Oeil pour oeil, dent pour dent. Sa vie bascule quand on lui annonce la mort de sa fille, Junie. Ou plus exactement, son meurtre. Ne lui reste alors qu’une certitude : elle retrouvera l’assassin et le lui fera payer, quitte à replonger dans les ombres où se terrent ses vieux démons.

→ Le dernier procès de Victor Melki de Sandrine Destombes :  Assaillie par les doutes aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle, la commissaire Maxime Tellier est en disponibilité depuis plusieurs semaines quand un messager anonyme la met sur la piste d’une organisation qui s’en prend à des criminels relaxés par la justice. N’ayant plus les moyens officiels de mener une enquête, elle fait appel au capitaine Brémont, expert en profilage, pour suivre la piste de ces justiciers qui transforment les coupables en victimes. En dressant le profil de ces vengeurs, Max s’interroge : l’homme qu’elle doit sauver est-il innocent ou coupable

→ Body language d’A. K. Turner :  Cassie Raven, 25 ans, est technicienne à la morgue de Camden. Un peu gothique, visage agrémenté de piercings, la mort est son univers. Elle prend soin de ses « patients » et est persuadée que les morts peuvent parler, ou plutôt donner des indices sur ce qui leur est arrivé, si on veut se donner la peine de les écouter. Elle pensait avoir tout vu jusqu’à ce qu’arrive un jour le cadavre de Mrs E, son ancienne prof de maths et mentor, qui l’a des années auparavant, aidé à sortir de la drogue, des squats et des problèmes avec la justice. Apparemment, un accident. Sauf que Cassie est persuadée qu’elle a été tuée. Se fiant à son instinct, méfiante face à la police, elle se lance dans une enquête pour trouver la vérité.

→ Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker :  » Il n’a pas crié. Ils ne crient jamais.  » Certains secrets, pourtant bien gardés, s’avèrent parfois trop lourds à porter… Quand des disparitions d’enfants et des meurtres sanglants se multiplient dans un petit village de montagne sans histoire, une vieille légende nimbée de soufre ressurgit… Diligentés par leurs services respectifs, le commandant Guardiano et le capitaine de gendarmerie De Rolan sont contraints d’unir leurs forces pour découvrir la vérité.

→ L’équarrisseur de Nadine Matheson :  Lorsque des morceaux de cadavres sont retrouvés sur les rives de la Tamise, l’inspectrice Anjelica Henley pense immédiatement à Peter Olivier, alias l’Équarrisseur, emprisonné à vie pour avoir démembré ses sept victimes. Elle l’a elle-même mis derrière les barreaux et en a payé le prix : poignardée, elle a failli y laisser la vie et a passé de longs mois ennuyeux derrière un bureau. De nouveau sur le terrain, elle cherche à retrouver ce copycat dont les motivations sont opaques. Et le choix des victimes, incompréhensible. Mais rapidement, Henley comprend que ce tueur lui adresse des messages tout à fait personnels. Pour l’arrêter, Henley doit affronter ses propres démons et revivre en plus intense ce qu’elle a déjà éprouvé avec l’Équarrisseur.

 Dolores Claiborne de Stephen King : Terrifiantes, bouleversantes, sans remords, les confessions d’une vieille dame très indigne. À Little Tall, on attend toujours de savoir ce qui s’est passé le 20 juillet 1963, jour de l’éclipse et de la mort de Joe, le mari de Dolores. Mais aujourd’hui, la police s’intéresse surtout aux circonstances du décès de Vera Donovan, dont Dolores fut la dame de compagnie pendant des décennies…

 Ghost Story de Peter Straub : Les quatre vieux messieurs respectables passaient leurs soirées à se raconter de fabuleuses histoires de fantômes. Depuis la disparition d’un des membres de leur club dans des circonstances étranges, ils se sentaient menacés; perdaient le sommeil : ils allaient bientôt se trouver impliqués dans la plus hallucinante histoire de réincarnation qui se puisse imaginer…

→ La cabane aux confins du monde de Paul Tremblay : Wen, sept ans, et ses parents, Eric et Andrew, passent leurs vacances dans une cabane isolée sur un lac tranquille du New Hampshire. Aucun voisin à des kilomètres. Un après- midi, alors que Wen attrape des sauterelles dans le jardin, un étranger apparaît dans l’allée. Léonard est l’homme le plus imposant qu’elle a jamais vu, mais il est jeune, amical, et elle le trouve immédiatement sympathique. Ils discutent et jouent jusqu’à ce que ce dernier s’excuse brusquement et dise : “Rien de ce qui va se passer n’est ta faute”. Trois inconnus armés surgissent alors. Tandis que Wen se précipite dans la cabane pour prévenir ses parents, Léonard l’interpelle : “Tes pères ne voudront pas nous laisser entrer, Wen. Mais il le faut. Dis-leur qu’ils le doivent. Nous ne sommes pas venus pour vous faire du mal. Nous avons besoin de votre aide pour sauver le monde. S’il te plaît.”

Book-Haul

Book-Haul Mars [2023]

→ La dernière maison avant les bois de Catriona Ward : Dans l’impasse de Needless Street se dresse une maison isolée et solitaire, à l’image de son propriétaire, Ted Bannerman, un étrange personnage. Dee, qui vient d’emménager dans la maison voisine, est persuadée qu’un terrible secret pèse sur les lieux. Ted aurait-il un lien avec cette disparition d’enfant survenue onze ans plus tôt dans les environs ? Que se passe-t-il vraiment derrière la porte de la dernière maison avant les bois ? Quelque chose est bien enterré dans la forêt. Mais ce n’est pas ce que vous pensez… La Dernière Maison avant les bois est en effet l’un des romans les plus inattendus qu’on ait lus depuis longtemps – et certainement celui dont vous aurez le plus envie de parler cette année.

→ Rose Madder de Stephen King : Mieux vaut ne pas pénétrer dans le monde Rose Madder sans y être invité… Quatorze ans de mariage, quatorze ans de mauvais traitements : toute la vie de Rosie. Un enfer ! Doublé d’une obsession : fuir son tortionnaire de mari, flic jaloux, bourreau sadique, prêt à la massacrer à la première occasion. 900 kilomètres suffiront-ils à la préserver de Norman ? Qui donc pourrait lui venir en aide ? Personne en ce monde. Mais il existe un autre monde. Celui de Rose Madder. Cette femme n’est peut-être qu’un personnage de tableau, une hallucination. Elle possède pourtant un pouvoir étrange. Un pouvoir dont Rosie pourrait profiter. À moins qu’en traversant la toile, elle ne déchaîne l’apocalypse…

 L’affaire Alice Crimmin d’Anais Renevier : Un été caniculaire 1965, dans les grands ensembles du Queens, deux jeunes enfants disparaissent. Ils seront retrouvés assassinés quelques jours plus tard, et à quelques jours de distance, dans des terrains vagues. Aucun indice, aucune preuve. Pourtant, les enquêteurs, catholiques et irlandais en majorité, orientent rapidement leurs pistes autour de la mère des enfants, Alice Crimmins, récemment séparée de leur père. Pourquoi elle ? Ses principaux torts semblent résider dans le fait qu’elle soit séparée, qu’elle multiplie les amants et ne semble pas assez triste. Un New York scorsésien, une histoire de moeurs et de justice patriarcale et un mystère : aujourd’hui encore, on ne sait pas qui a commis les meurtres. La personnalité très complexe d’Alice Crimmins nous conduit tout autant du côté des personnalités politiques américaines des années 1960 que de la mafia new yorkaise. Après deux procès particulièrement tortueux en 1968 et 1971, Alice Crimmins est condamnée et incarcérée. Elle est libérée en 1977, elle refait rapidement sa vie sous un autre nom et elle s’évapore. La journaliste Anaïs Renevier part sur ses traces et raconte à travers elle une époque, une famille et une femme qui échappent toutes aux archétypes. Comprendre cette affaire, c’est éviter le manichéisme tout en le frôlant. C’est aussi lire le récit d’une intense chasse à la sorcière qui déchira en son temps tout le pays.

 Laisse-moi entrer de John Ajvide Lindqvist : Oskar a 12 ans, il vit seul avec sa mère au coeur d’une banlieue glacée de Stockholm. Il est martyrisé par trois adolescents de son collège. Eli emménage un soir dans l’appartement voisin. Un homme l’accompagnait. Elle sort le soir, semble ne craindre ni le froid ni la neige et exhale une odeur douceâtre et indéfinissable. Une magnifique et sanglante histoire d’amour et d’amitié entre deux êtres désespérément seuls et différents.

→ Serre moi fort de Claire Favan : Méfiez-vous de qui vous tend les bras…  » Serre-moi fort.  » Cela pourrait être un appel au secours désespéré. Du jeune Nick, d’abord. Marqué par la disparition inexpliquée de sa soeur, il est contraint de vivre dans un foyer brisé par l’incertitude et l’absence. Obsédés par leur quête de vérité, ses parents sont sur les traces de l’Origamiste, un tueur en série qui sévit depuis des années en toute impunité. Du lieutenant Adam Gibson, ensuite. Chargé de diriger l’enquête sur la découverte d’un effroyable charnier dans l’Alabama, il doit rendre leur identité à chacune des femmes assassinées pour espérer remonter la piste du tueur. Mais Adam prend le risque de trop, celui qui va inverser le sens de la traque. Commence alors, entre le policier et le meurtrier, un affrontement psychologique d’une rare violence…

→ Six versions T2 : La tuerie Macleod de Matt Wesolowski : Oskar a 12 ans, il vit seul avec sa mère au coeur d’une banlieue glacée de Stockholm. Il est martyrisé par trois adolescents de son collège. Eli emménage un soir dans l’appartement voisin. Un homme l’accompagnait. Elle sort le soir, semble ne craindre ni le froid ni la neige et exhale une odeur douceâtre et indéfinissable. Une magnifique et sanglante histoire d’amour et d’amitié entre deux êtres désespérément seuls et différents.

→ Les poupées d’Alexis Laipsker:  » Ils diront que je suis fou. Que je tue pour jouer. Vous seuls connaîtrez mon secret. Mais êtes-vous prêts ? Jouez avec moi !  » Une voyante en crise. Un flic bourru comme on n’en fait plus. Une jeune psy à qui on ne la fait pas. Une série de meurtres à la mise en scène macabre. Une course contre la montre terrifiante.

→ Délivre-nous du mal de Chrystel Duchamp :  Commandant de police à Lyon, Thomas est chargé de retrouver Esther, mystérieusement disparue. Les mois passent et l’enquête s’enlise, tandis que d’autres femmes de la région s’évanouissent sans laisser de trace. Jusqu’à ce que l’une d’elles soit retrouvée pendue dans une usine désaffectée, le crâne rasé et la langue arrachée. C’est le début d’une série de macabres découvertes.

→ Prophétie de Peter James : Toutes les coïncidences ne sont pas heureuses… Ils se sont rencontrés par hasard, puis Francesca, une charmante archéologue, s’est très vite liée avec cet homme élégant et aisé qu’est Oliver Halkin. Mais bientôt des coïncidences troublantes se multiplient, et même des accidents terrifiants. D’anciens étudiants de son cursus universitaire meurent dans d’étranges circonstances, si bien que Francesca commence à croire à un complot ou, pire, à une malédiction. Est-elle en train de perdre la tête ou est-elle la prochaine sur la liste ? Elle ne sait plus que penser ni à qui faire confiance. Quel rapport avec Oliver et son fils Edward ? Aucun… en apparence. Mais quelque chose la dérange chez ce garçon, et Francesca se met à soupçonner un secret qui pourrait lui être fatal…

→ Relic de Preston and Child : Une équipe d’archéologues massacrée en pleine jungle amazonienne… Les caisses contenant leurs découvertes acheminées au Muséum d’histoire naturelle de New York… et oubliées dans un sous-sol. Meurtres au Muséum d’histoire naturelle de New York. Quelques années plus tard, le musée annonce une exposition consacrée aux superstitions et croyances mystérieuses des peuples primitifs. Mais les préparatifs sont troublés par une série de crimes aussi sanglants qu’inexplicables. Le criminel : un homme ou une entité inconnue ? Une menace terrifiante hante les couloirs et les salles du Muséum, un meurtrier d’une force et d’une férocité inouïes. On parle même d’un monstre. De quoi éveiller la curiosité d’Aloysius Pendergast, du FBI, expert en crimes rituels…

 Verity de Colleen Hoover : Toute vérité n’est pas bonne à dire. La vie a toujours souri à Verity Crawford. Ses livres font d’elle une auteur star, sa maison du Vermont est splendide et elle forme avec Jeremy, son mari, un couple parfait. Mais un jour, sur une route, son rêve tourne au cauchemar. L’accident l’empêche d’écrire, transforme sa trop grande maison en prison, et menace de l’éloigner de Jeremy. La vie n’a jamais été tendre avec Lowen Ashleigh. Ses livres ne rencontrent qu’un accueil poli, ses finances sont au plus mal et ses histoires d’amour sont des feux de paille. Jusqu’à ce que Jeremy la recrute pour devenir le ghostwriter de Verity et terminer à sa place sa série à succès. Pour Lowen, aussi incongrue que soit la proposition, l’occasion est beaucoup trop belle pour ne pas la saisir, et Jeremy beaucoup trop séduisant pour qu’elle lui dise non. Mais en découvrant, dans les papiers de Verity, ce qui semble être son autobiographie, Lowen va voir se dessiner, page après page, le portrait d’une femme épouvantable, prête au plus atroce des crimes pour ne pas perdre ce qu’elle a, et prompte à toutes les perversités lorsqu’elle se sent menacée. Et aux yeux de Verity, Lowen est désormais une menace.

 Jiken de Louis San : Konbanwa, c’est Louis-San. Je vous présente Jiken, ma nouvelle série audio dans laquelle je vous raconte des faits réels effroyables au Japon. Dans cette série je n’ai pas seulement voulu vous décrire des histoires terrifiantes, mais j’ai surtout voulu vous les faire vivre. Des meurtres, des disparitions, de la folie, de la manipulation… Beaucoup de faits qui reflètent les problèmes sociétaux japonais. Vous découvrirez la secte Aum, dont le gourou Shôkô Asahara et ses adeptes ont commis un attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo. Vous partirez à la rencontre glaçante de Issei Sagawa, coupable d’actes de cannibalisme sur une étudiante néerlandaise. Vous serez confrontés au mal à l’état pur avec l’histoire de Junko Furuta, la jeune martyre d’apprentis yakuzas… Je suis ravi de pouvoir vous présenter aujourd’hui ce travail. Et petite mention spéciale, lorsque j’ai écouté une première version d’un épisode j’ai moi-même sursauté. Sur ce, bonne écoute ! »

→ Une vie de poupée d’Erik Axl Sund : Tara est retrouvée sans vie au pied d’un immeuble. Quelque chose ne colle pas dans la thèse du suicide par défenestration. Et qui peut bien être la personne qui avait donné rendez-vous à la jeune fille la veille ? Le détective Kevin Jonsson doit trouver celui qui, sous le surnom du Marionnettiste, utilise plusieurs identités pour se procurer des vidéos et photographies d’adolescentes. L’enquête mène Jonsson au cœur d’un réseau de prostitution et de pédopornographie, tout en le confrontant aux terribles secrets de son propre passé. Très vite, il est sur la trace de Nova et Mercy qui, après s’être enfuies d’un foyer pour jeunes filles où une autre adolescente est portée disparue, sont désormais recherchées et traquées. Peut-être l’ont-elles toujours été… Une chose est sûre : privées de leur innocence depuis bien longtemps, elles n’ont plus rien à perdre. Nouvel opus du duo star Erik Axl Sund, Une vie de poupée est une immersion glaçante dans les bas-fonds d’une Suède ténébreuse où se mêlent traite d’êtres humains et industrie de la pornographie. Mais où éclôt aussi l’histoire d’une très belle et indéfectible amitié, qui redonne espoir et foi en l’humanité.

Book-Haul

Book-Haul Février [2023]

Coucou tout le monde ! Je suis très absente en ce moment, j’aurai énormément de mal à rattraper tout mon retard (que ce soit en bilans lecture, en chroniques ou en book-haul) mais j’essaie de faire au mieux. Voici mon Book-Haul du mois de Février 2023.

→ Une autre moi-même de M. R. Carey : La dispute de trop. Quand Liz ose enfin se dresser contre son ex-mari après des années de violences psychologiques et physiques, celui-ci tente de l’étrangler. Une hargne nouvelle la submerge alors que la mort est toute proche. Elle est sauvée, mais horrifiée : d’où lui est venue cette férocité ? Et qui a pris le contrôle d’elle-même pendant quelques instants ? Fran est une survivante : enlevée et séquestrée à l’âge de six ans, elle a échappé de peu à la mort. Traumatisée, elle passe son adolescence en solitaire, cherchant sa place. Heureusement, sa meilleure amie veille sur elle : dame Guigne, renarde adorable et chevalière fidèle qui a juré sur l’honneur de la protéger, même si personne d’autre que Fran ne l’a jamais vue.

→ 60 minutes de M. J. Arlide (attention résumé spoil) : 2010. Alors qu’ils participent à une compétition sportive, cinq lycéens disparaissent dans les bois. Quatre d’entre eux réapparaîtront au bout de quelques jours. Ils auraient été séquestrés et torturés par Daniel King, un psychopathe. La cinquième membre du groupe serait morte. Le tueur, lui, semble s’être volatilisé dans la nature. Une dizaine d’années plus tard, les quatre survivants ont réussi à surmonter tant bien que mal cette tragédie. Une nuit, l’un d’entre eux reçoit un coup de fil troublant. Une voix l’avertit qu’il ne lui reste plus qu’une heure à vivre. Si tout laisse penser qu’il s’agit d’une mauvaise blague, son corps sans vie est retrouvé le lendemain matin dans son appartement. Il a été étranglé. Helen Grace mène l’enquête. Mais un nouveau coup de fil délivrant le même funeste message ne tarde pas à semer la panique parmi l’ancien groupe d’amis…

 Les ombres de Salem de Stéphane Galas : Depuis son installation dans une vieille demeure de Salem, rien ne va plus pour la famille Bailey. Tandis que Mickey, le père, est à la dérive après le départ soudain de sa femme, Dwen, leur fille de 16 ans, est victime d’une agression dont elle n’a pour souvenir que des flashs glaçants. Aidée de ses sœurs, dont la cadette Deborah cache un don surnaturel, elle se lance à la recherche du coupable… C’est sans compter Ms Alvarez, éminente médium, qui tente de convaincre le capitaine-détective Bosco d’une intuition : le tueur en série que le policier traque et les événements qui ébranlent la famille Bailey sont liés…

 Après de Stephen King : Grandir, c’est parfois affronter les démons qui vous hantent. Jamie n’est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n’a pas de prix, il peut lui coûter cher. C’est ce que Jamie va découvrir lorsqu’une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe.

→ Serre moi fort de Claire Favan : Méfiez-vous de qui vous tend les bras…  » Serre-moi fort.  » Cela pourrait être un appel au secours désespéré. Du jeune Nick, d’abord. Marqué par la disparition inexpliquée de sa soeur, il est contraint de vivre dans un foyer brisé par l’incertitude et l’absence. Obsédés par leur quête de vérité, ses parents sont sur les traces de l’Origamiste, un tueur en série qui sévit depuis des années en toute impunité. Du lieutenant Adam Gibson, ensuite. Chargé de diriger l’enquête sur la découverte d’un effroyable charnier dans l’Alabama, il doit rendre leur identité à chacune des femmes assassinées pour espérer remonter la piste du tueur. Mais Adam prend le risque de trop, celui qui va inverser le sens de la traque. Commence alors, entre le policier et le meurtrier, un affrontement psychologique d’une rare violence…

→ Un oeil bleu pâle de Louis Bayard : Multipliant les énigmes, les fausses pistes, les trompe-l’œil, il construit une intrigue qui prend racine dans la vie et les œuvres d’Edgar Poe, au suspense constant et au final étourdissant. 1830. Landor est un vétéran de la police de New York, désormais à la retraite. Personnage complexe, usé par les années de service et des tragédies personnelles, il répond à l’appel des autorités de l’académie voisine de West Point lorsque la dépouille d’un élève officier, retrouvé pendu, est atrocement profanée. Landor accepte de mener l’enquête et prend pour assistant un élève de West Point sombre et tourmenté, nommé Edgar Poe. C’est le début d’un terrible voyage au cœur des ténèbres pour les deux hommes qui, lancés sur la piste d’un tueur aussi terrifiant que machiavélique, devront affronter leurs propres démons, alors que l’académie entière est prête à basculer dans la folie. Tandis que les cadavres se multiplient, Landor et Poe pénètrent les arcanes mystérieux de West Point, entre sociétés secrètes et sacrifices rituels, jusqu’à une conclusion aussi stupéfiante qu’imprévisible.

→ Six Versions T1 Les orphelins du Mont Scarlaw de Matt Wesolowski : Un soir d’août, sur les pentes sauvages de la montagne écossaise, Tom Jeffries, quinze ans, disparaît. L’été suivant, son corps est retrouvé dans les marécages. Accident ou crime ? Le doute subsiste. Vingt ans plus tard, dans son célèbre podcast  » Six Versions « , Scott King donne la parole aux témoins pour tenter de résoudre l’énigme. Les adolescents ont grandi. Ils racontent et leurs souvenirs se contredisent : leur exploration de la mine désaffectée, leur découverte de l’alcool et de la marijuana, l’histoire de Nanna Varech, la créature fantastique qui hanterait ces lieux, leurs jeux cruels avec les habitants les plus étranges du village… Qui dit vrai ?

→ La sentinelle de Roz Nay :  Lorsque sa sœur Ruth s’invite chez elle, dans cette station du Colorado devenue son refuge et le point d’ancrage de sa nouvelle vie, Alexandra Van Ness comprend très vite que le monde qu’elle s’est construit à grand-peine est menacé. Menacé par l’apparition de cette sœur jadis si proche, devenue une étrangère, mais toujours aussi prompte à semer le désordre autour d’elle. Menacé par le cortège d’addictions et de mauvaises fréquentations dont Ruth ne peut ni ne veut se défaire. Menacé, surtout, par ce passé qu’Alexandra s’efforce d’oublier. Aussi, lorsque Ruth lui demande de l’héberger, Alex pose une condition, une seule : ne jamais, jamais parler du passé. Et surtout pas de ce qui est arrivé ce jour-là, près du silo à grains, sous le ciel étincelant des Rocheuses. Ce jour où, pour Alexandra et Ruth, tout a basculé.

Chronique, Thriller/Policier/Horreur

Sur un arbre perché de Gérard Saryan

Une seule seconde d’inattention et la vie d’Alice bascule : Dimitri, 4 ans, le fils de son compagnon, échappe à sa vigilance. En panique, la jeune femme part à sa recherche, mais elle est victime d’un grave accident. À son réveil, elle doit se rendre à l’évidence : l’enfant a été kidnappé. Rejetée de tous et rongée par la culpabilité, la « belle-mère négligente » n’a désormais qu’une obsession : retrouver Dimitri, coûte que coûte. Ignorant alors tous les dangers…Sans le soupçonner un instant, Alice va se précipiter au centre d’une toile tissée par la pire des trahisons.

  • Edition : Taurnada
  • Genre : Thriller
  • 384 pages
  • One Shot
  •  Lu le 26 décembre 2022
  • Une lecture qui m’a laissée perplexe

Je tenais tout d’abord à remercier les éditions Taurnada pour ce service presse.

Dans ce roman on va suivre Alice, enceinte et belle-mère de Dimitri et Barbara, qui en prenant le train va perdre de vue le jeune Dimitri. Prise de panique Alice va parcourir toute la gare pour tenter de le retrouver et va malheureusement avoir un accident. A son réveil, elle peine à ce souvenir des évènements. On lui apprend que Dimitri a été kidnappé. Se sentant coupable elle va tout faire pour le retrouver.

Que dire de cette lecture si ce n’est qu’elle m’a laissée perplexe. On va suivre pas mal de personnages dans ce roman et à différentes périodes. Si d’ordinaire le jeu passé/présent dans les romans est quelque chose que j’apprécie, ici, je me suis vite sentie perdue. La première partie du roman (les 150 premières pages) m’a beaucoup déstabilisée. Je trouvais que ça partait un peu dans tous les sens. On remontait souvent dans le temps en suivant des histoires complétements différentes de l’histoire de base, de différents point de vue également, et même si je me doutais que tôt ou tard tout allait se rejoindre je n’arrivais pas à me plonger pleinement dans la lecture. Je ne comprenais pas où l’auteur voulait en venir. J’essayais de trouver un fil conducteur et j’avais beaucoup de mal. J’ai trouvé que ce roman faisait très fouillis. C’était comme si l’auteur avait eu plusieurs idées complétement différentes et avait tenter de toutes les intégrer à l’histoire.

Il en est de même pour certains personnages qui selon moi étaient inutiles à l’intrigue. Ils étaient là pour rajouter des scènes et du texte au roman (je parle notamment des gitans, de la voyante, du SDF qui emmène l’héroïne dans une chaufferie, de la mère étrangère qui elle aussi à perdu son enfant etc…). Tous ces personnages secondaires m’ont laissé perplexe. Je ne comprenais vraiment pas leur utilité. Je ne voyais pas ce qu’ils apportaient (hors mis des pages supplémentaires) au récit. L’auteur aurait du, selon moi, rester sur une ligne droite précise et n’aurait pas du tenter de s’en écarter car en voulant apporter de l’originalité ou du suspense à son histoire il m’a pour ma part complétement perdue.

Voilà, ça c’était pour la première moitié du roman, qui comme je l’ai dis ne m’a pas vraiment convaincu. Pour ce qui de la seconde moitié c’est autre chose. Un twist arrive au milieu du récit et même s’il est surprenant (car clairement je ne m’y attendais pas) là encore j’ai trouvé que c’était beaucoup trop surréaliste. Alors oui, toutes ces choses irréalistes finissent par se rejoindre mais honnêtement j’ai trouvé cela beaucoup trop what the fuck pour moi. J’y ai pas cru. Ce n’était pas bien amené. C’était maladroit.

Pour moi ce roman c’est un trop plein de beaucoup trop de chose. Un trop plein de personnages, un trop plein d’idées, un trop plein de twists rendant le récit incohérent et pas du tout crédible. L’auteur avait pas mal d’idées, cela se voit mais malheureusement il les a mal amenées et mal développées. Il a voulu trop en faire, en tout cas à mon goût c’était trop et ça sonnait faux. C’est dommage car l’idée de base était plutôt intéressante. Cette histoire d’enfants kidnappés par un kidnappeur en série qui a la particularité de se déguiser et se transformer en n’importe qui, rendant l’enquête compliquée. Ca c’était top. L’auteur aurait du travailler sur ça et pas partir dans tous les sens. Là il a pris tellement de chemins différents qu’il m’a perdu.

Pour ce qui est de la fin, là encore pour moi c’était irréaliste. A partir du moment où dés le début je trouve que l’histoire ne tient pas debout, je perds l’attrait de ma lecture et part conséquent les révélations finales ont que peu de goûts pour moi. C’est dommage, il y avait dans cette histoire du potentiel, une bonne base mais c’est parti un peu dans tous les sens même si à la fin l’auteur arrive à expliquer le pourquoi du comment, c’était trop surréaliste.

CarolinaBouqine.

Note : 2.5 sur 5.
Book-Haul

Book Haul de Janvier 2023

Coucou tout le monde !

Je reviens vers vous aujourd’hui pour vous présenter les derniers livres qui ont rejoint ma PAL en ce mois de Janvier 2023.

→ Les soeurs de Montmorts de Jérôme Loubry : Novembre 2021. Julien Perrault vient d’être nommé chef de la police de Montmorts, village isolé desservi par une unique route. Alors qu’il s’imaginait atterrir au bout du monde, il découvre un endroit cossu, aux rues d’une propreté immaculée, et équipé d’un système de surveillance dernier cri. Mais quelque chose détonne dans cette atmosphère trop calme. Est-ce la silhouette menaçante de la montagne des Morts qui surplombe le village ? Les voix et les superstitions qui hantent les habitants ? Les décès violents qui jalonnent l’histoire des lieux ?

→ La folly de Johnna Gustawsson : Lac-Clarence, Québec, 2002. Maxine Grant, inspectrice et mère célibataire dépassée, est appelée sur une scène de crime affreuse. L’ancienne institutrice du village, appréciée de tous, a massacré son mari, le lardant de coups de couteau. Paris, 1899. Lucienne Lelanger refuse d’admettre la mort de ses filles dans un incendie. Elle intègre une société secrète dans l’espoir que le spiritisme et la magie noire l’aideront à les retrouver. Lac-Clarence, 1949. La jeune Lina vit une adolescence mouvementée. Pour la canaliser après l’école, sa mère lui impose de la rejoindre à la Mad House, la maison de repos où elle travaille. Lina y rencontre une étrange patiente, qui lui procure des conseils pour le moins dangereux…

 Une cosmologie de monstres de Shaun Hamill : La famille Turner, de Vandergriff, Texas, ne sera jamais une famille comme les autres. Harry le père, fan absolu de l’œuvre d’H.P. Lovecraft et de films d’horreur, décide un jour de construire une maison hantée temporaire pour Halloween : « La tombe ». Quelques années plus tard, un cancer du cerveau l’emporte, deux mois après la naissance de son fils, Noah. Margaret, la mère, pour faire vivre sa famille, se lance dans le projet d’une vraie attraction de maison hantée : « Promenade dans les ténèbres ». Margaret souffre d’hallucinations, à moins que ses visions ne dévoilent une réalité que personne ne veut affronter. Elle y compris. Alors que « Promenade dans les ténèbres » commence à avoir du succès, sa fille aînée, Sydney, disparaît, comme d’autres enfants de Vandergriff. Et jamais la police n’aura la moindre piste. Son autre fille, Eunice, trop intelligente pour son bien, dépressive, se réalise dans de longues lettres de suicide qu’elle adresse à son petit frère Noah, certaine que – malgré sa médication – elle est condamnée à perdre son combat contre la dépression. Quant à Noah… Depuis l’âge de six ans, il partage tous ses moments libres avec une créature lupine plus énigmatique que monstrueuse. La famille Turner se tient sur le seuil d’un monde terrifiant, surplombé par une cosmologie de monstres. Est-ce le leur ou est-ce le nôtre ?

 15 histoires de disparitions mystérieuses de Victoria Charlton : La youtubeuse Victoria Charlton, connue pour ses vidéos consacrées au True Crime, nous entraîne sur la piste des 15 disparitions les plus énigmatiques des 100 dernières années, de la France aux États-Unis, en passant par le Québec. Reconstitution des faits, décryptage des éléments de l’enquête, anecdotes de recherche et théories personnelles: Victoria propose des récits haletants, empreints de suspense et d’émotions. Qui sait, peut-être avez-vous déjà croisé Johnny, Timmothy, Laureen ou Diane? Une chose est sûre: après avoir refermé ce livre, vous penserez toujours à garder l’œil ouvert. Parce que toute personne disparue mérite d’être retrouvée.

→ Les soeurs Hollow de Krystal Sutherland : Iris Hollow, 17 ans, a toujours été étrange. Lorsqu’elle était enfant, elle et ses deux sœurs aînées ont disparu. Un événement dont aucune d’elles ne se souvient, et qui ne leur a laissé qu’une cicatrice en forme de croissant de lune dans le cou, des yeux noirs et des cheveux blancs. Iris fait tout ce qui est en son pouvoir pour arpenter les couloirs du lycée en paraissant la plus normale possible. Pourtant, son étrangeté lui colle à la peau. Quand Grey, la plus âgée de ses sœurs, top-modèle célèbre et styliste de renommée internationale, disparaît à nouveau dans d’inquiétantes circonstances, Iris doit embrasser sa part d’ombre. D’autant qu’un homme à tête de taureau la poursuit, prêt à tout pour la tuer. Avec son autre sœur Vivi, Iris fuit… Mais pour sauver sa peau et retrouver Grey, elle comprend qu’elle doit remonter la trace de son passé.

→ L’ombre de Franck Ollivier : « Il ressentait avec une égale puissance la présence de Dieu et le besoin de tuer. » Prêtre aux États-Unis, exfiltré à Rome, exilé en Indonésie, Patrick Hollmann a commis une série de meurtres barbares avant d’être arrêté et exécuté. Vingt ans après sa mort, un corps mutilé dans les montagnes de Californie ranime son souvenir. Est-ce une émule ou plutôt un disciple qui a commis cet acte atroce ? L’Agent Spécial Michelle Ventura se tourne vers Nicholas Foster, célèbre écrivain et profiler devenu consultant du FBI. Fasciné par Hollmann, il s’est nourri de la pensée du prêtre pour disséquer la mécanique du crime. Mais jusqu’à quel point ?

→ Le désert des couleurs d’Aurélie Wellenstein : Dans le désert des couleurs, chaque grain de sable est un souvenir perdu et oublié. Marcher dans les dunes, c’est voir sa mémoire s’effacer. Alors pour se protéger, l’humanité s’est réfugiée dans le cratère d’un volcan. Mais depuis quelques temps, le sable monte chaque jour le long de ses pentes. Malgré les risques, une fille qui perd ses souvenirs, un garçon porteur de mémoire et un oiseau télépathe partent explorer le désert multicolore afin de trouver une solution pour lutter contre la crue. En chemin, ils se perdront. À la fin, ils se retrouveront.

→ Ceux d’à côté de M. T. Edvardsson : Les bonnes clôtures font les bons voisins. À Köpinge, localité résidentielle proprette de Suède, tout le monde se connaît, et l’entraide entre voisins fait office de loi. Du moins, en apparence. Car Mike et Bianca Andersson, qui ont quitté Stockholm pour élever leurs deux enfants dans le calme de la petite ville, découvrent rapidement que leur voisinage est loin d’être aussi idyllique que prévu. Entre Jacqueline, l’ex-mannequin croqueuse d’hommes, Ola, le voisin collant au passif violent, et Åke et Gun-Britt, le couple de retraités avides de ragots, la rancoeur et les tensions ne sont jamais loin. Et le malaise monte, lentement, au sein même du couple des Andersson. Jusqu’à un accident qui va faire basculer leurs vies.

Chronique, Thriller/Policier/Horreur

Démons de Marc Laine

Maxime, 31 ans, est un jeune lieutenant exerçant ses sombres talents au sein de la police judiciaire avignonnaise. D’ordinaire, aucun malfaiteur n’échappe à son instinct de chasseur, mais cette fois-ci, il va être confronté à la pire des machines à tuer. Sa nouvelle équipière saura-t-elle le guider ? Parviendra-t-elle à le libérer de la noirceur de son passé si torturé ? La quête de Maxime le conduira inexorablement au plus profond des ténèbres qu’il combat, mais saura-t-il en revenir indemne…

  • Edition : Pocket
  • Genre : Thriller
  • 566 pages
  • Saga La trilogie du mal absolu : Tome 01
  • Lu le 14 janvier 2023
  • C’était sympa mais sans plus

Dans ma PAL depuis 2018, je me suis enfin décidée à le sortir. En relisant le résumé cela m’a rappelé pourquoi j’avais acheté ce livre à l’époque. Dans Démons, on va suivre Maxime, un flic avec une grande part d’ombre en lui. Il est défiguré, souffre de ses blessure, prend des drogues et des médocs pour tenir le coup, se contrefiche des procédures, bref un flic à la Dr House, qui va traquer, avec l’aide de sa partenaire Stéphanie, un des pires tueurs en série qui soit. Bon, ok le résumé est un peu simple mais c’est pour ne pas trop vous spoiler.

Globalement, j’ai bien aimé cette lecture, malgré quelques défauts qui m’ont fait tiquer, mais elle ne restera malheureusement pas gravée dans ma mémoire très longtemps. Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la tram narratif de l’histoire. Ce flic, antipathique, à la Dr House, quoiqu’un peu cliché et déjà vu, m’a plutôt emballée. C’est un personnage qui méritait d’être encore plus développé et qui selon moi, n’avait pas besoin du personnage de Stéphanie dans sa vie. Je m’explique : de plus en plus souvent dans les thrillers, on a des flics torturés par la vie, avec une vie ou un passé horrible qui laissent des séquelles. Ce type de flic on le retrouve beaucoup trop souvent à mon goût maintenant et il devient difficile de ne pas tomber dans le cliché avec ce genre de personnage. Mon soucis, c’est que souvent ces personnages (la plupart sont des hommes, bien sur) ont une part d’ombre et vont rencontrer LA personne (souvent une femme, leur équipière de préférence) qui va apporter sa lumière et guérir leur blessure. Dans Démons, on n’échappe pas à cette règle (même si la fin est un peu différente) et je commence à être lassée de ce schéma narratif que l’on voit arriver à 100 km. Ces pseudo romances qui cassent parfois l’histoire me font lever les yeux au ciel et n’apportent à mon sens rien de concret à l’histoire en elle-même.

Voilà quel a été mon soucis avec cette lecture. En soi, le personnage de Stéphanie est intéressant mais la pseudo romance entre eux ne m’a pas convaincue ni emballée. Quand je lis un thriller ce n’est pas ce que j’ai envie de retrouver. Et malheureusement cela est de plus en plus fréquent. Cette histoire entre nos deux flics a donc, par moment, cassé l’intrigue que je trouvais vraiment géniale et c’est dommage. L’enquête, les meurtres qui ont été commis, tout cela je l’ai adoré. C’est assez sanglant, glauque, voir même gore. Les descriptions des corps retrouvés sont vraiment très détaillées. Ames sensibles donc s’abstenir mais c’est ce qui, moi, m’a le plus emballée. J’ai également trouvé que le récit était très dynamique. On entre dans le vif du sujet dans les premiers chapitre. Il n’y a que très peu de longueur. Je n’ai pas trouvé que l’enquête stagnait, au contraire, on avançait petit à petit même si sur les premières scènes de crimes il n’y avait aucun indices. Petit à petit les choses se mettent en place, le tueur commet des petites erreurs par-ci par-là. C’est assez haletant et addictif même si par moment on est interrompu dans notre lecture par des textes en italiques qui sont en fait les pensées de nos personnage. C’était assez déstabilisant, parfois même dérangeant.

Il y a une suite mais je ne la lirai probablement pas, j’ai trop peur que la romance entre nos deux personnages finissent par prendre un place trop important. Je préfère quitter cette saga sur une note plutôt positive dans l’ensemble. La fin ce suffit à elle-même je trouve, elle est plutôt ouverte.

CarolinaBouquine.

Note : 3 sur 5.
Chronique, Fantasy/Fantastique

Rebecca Kean T1 : Traquée de Cassandra O’Donnell

Burlington…nouvelle Angleterre. Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des États unis, bref un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement, parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu’il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs ici que partout ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n’est pas le genre de renseignements fournis par l’office de tourisme. Maudit soit-il…

  • Edition : France Loisirs 
  • Genre : Bit-Lit
  • 479 pages
  • Tome 1
  • Lu le 13 janvier 2023
  • Décidément la Bit Lit ce n’est pas pour moi

De Cassandra O’Donnell j’avais lu la saga la légende des 4 que j’avais beaucoup aimé même si ça reste très jeunesse. Je voulais donc tenter un sa saga Rebecca Kean qui est plus adulte et qui a de bons avis en général. Et malheureusement… Hum hum… Non ce n’est pas pour moi. Peut-être qu’il y a encore quelques années ce genre de lecture m’aurait plu (d’ailleurs, Rebecca Kean était dans ma PAL depuis 2017) mais plus aujourd’hui. Je n’ai lu que très peu de Bit-Lit pour le moment mais je crois que c’est un genre qui ne me correspond pas du tout. Et le peu que j’en ai lu m’a suffit pour me rendre compte que tous les romans de ce genre se ressemblent, en tout cas pour moi, et Rebecca Kean n’est malheureusement pas une exception.

Je n’ai pas apprécié ce roman. Je l’ai trouvé bourré de clichés mais je pense que c’est le genre littéraire que veut ça. Dés les premières pages ce livre m’a perturbé. L’autrice nous plonge dans son univers dés la première ligne. Alors dit comme ça on pourrait penser qu’il s’agit d’un point positif et bien pas pour moi. Cela a été amené de façon si abrupte que j’ai retourné le livre pour être sur que je n’étais pas en train de lire un tome 2. J’ai vraiment eu le sentiment que j’avais loupé quelque chose. Donc déjà ça commençait mal pour moi. J’ai été déstabilisée dés le début.

Ensuite, plus j’avançais dans l’histoire plus je soufflais. Ce roman est plein à craquer de dialogues que j’ai trouvé inutiles et insipides pour la plupart. A chaque page on avait des dialogues entre des personnages, cela alourdissait la lecture.

Ces dialogues sont justes là pour boucher les trous et rajouter du texte inutilement. Je n’ai cru en rien, ni à l’histoire ni aux personnages qui sonnaient faux. Trop de blabla tue le blabla. C’était vide, creux, sans saveur et cela n’apportait rien du tout à l’histoire.

Et enfin, ce qui m’a achevé c’est le fameux triangle amoureux que l’on voit arrivé à 10000 km, typique de ce genre de roman à mon grand désespoir et qui m’agace au plus haut point. Ajouté à cela les parties de jambes en l’air au bout de 40 pages… C’est ridicule ! La Bit-Lit s’apparente à de la romance paranormale, en soi, ça je le tolère et ça ne me gène pas. Mais pourquoi faut-il à chaque fois qu’il y ait un triangle amoureux ? Et qu’en plus ce soit toujours la femme le centre de ce triangle, tel un bout de viande que les hommes s’arrachent. C’est tellement cliché. Il n’y a donc rien d’original pour moi dans Rebecca Kean, c’est une Bit-Lit comme une autre et c’est pourquoi je ne lirai probablement pas la suite. Ce genre de romans n’est pas pour moi. Je trouve qu’ils se ressemblent tous. C’est pourquoi la Bit-Lit c’est fini pour moi sauf si vous avez des Bit-Lit à m proposer sans triangle amoureux peut-être que là j’y réfléchirai.

CarolinaBouquine.

Note : 2 sur 5.
Chronique, Thriller/Policier/Horreur

15 histoires de disparitions mystérieuses de Victoria Charlton

La youtubeuse Victoria Charlton, connue pour ses vidéos consacrées au True Crime, nous entraîne sur la piste des 15 disparitions les plus énigmatiques des 100 dernières années, de la France aux États-Unis, en passant par le Québec. Reconstitution des faits, décryptage des éléments de l’enquête, anecdotes de recherche et théories personnelles: Victoria propose des récits haletants, empreints de suspense et d’émotions. Qui sait, peut-être avez-vous déjà croisé Johnny, Timmothy, Laureen ou Diane? Une chose est sûre: après avoir refermé ce livre, vous penserez toujours à garder l’œil ouvert. Parce que toute personne disparue mérite d’être retrouvée.

  • Edition : Le Livre de Poche 
  • Genre : Documentaire
  • 283 pages
  • Tome 1
  • Lu le 07 janvier 2023
  • Je m’attendais à mieux

Ce livre et le premier tome d’une série qui traite un peu des mêmes sujets, c’est à dire des affaires criminelles, disparitions non résolues. J’avais déjà lu le deuxième tome qui parlait de meurtres non résolues. J’avais bien aimé dans l’ensemble. Ici dans ce premier tome on va plutôt parler des disparitions et même si c’était intéressant je n’ai pas été emballée plus que ça.

Je trouve le style très simple voir même un peu trop scolaire à mon goût. Chaque affaire est racontée de la même manière : on raconte les faits, on revient sur la vie de la personne disparue, on parle de l’enquête et l’autrice nous donne son avis. C’était assez redondant. L’avis de l’autrice est assez décevant, cela n’apporte rien de concret sur l’affaire, ce ne sont que des suppositions qui se répètent souvent au fil des affaires. Et honnêtement, certaines de ces théories me faisaient, parfois, lever les yeux au ciel tellement je les trouvais aberrantes.

Il faut savoir que toutes les affaires évoquées ici ne sont que des disparitions non élucidées (quoique depuis la parution du bouquin les restes du corps de Brandon Lawson on été retrouvé). J’ai trouvé cela dommage. C’était assez frustrant. Même si je comprends et je salue la démarche de Victoria Charlton de redonner un petit coup de projecteur à ces affaires afin que l’on ne les oublie pas, je trouve qu’elle aura pu mettre certaines disparitions qui ont été élucidées afin que le lecteur ne restent pas en permanence dans ce sentiment de frustration.

Globalement ce livre est intéressant à découvrir pour les personnes qui aiment les documentaires sur les disparitions, les affaires non élucidées etc. Cela dit, il ne faut pas en attendre trop. On reste vraiment dans quelque chose de simple, basique, certaines affaires dont l’autrice parle ne font que quelques pages, d’autres à peine une dizaine. Le bouquin fait 288 pages au format poche et l’on y parle de 15 affaires de disparitions. Au format poche c’est peu je trouve.

J’ai quand même découvert des affaires que je ne connaissais pas et ça c’est plutôt un bon point. Certaines m’ont plus intéressé que d’autres. C’est un livre sympa pour découvrir ce genre d’histoires mais qualitativement ce n’est pas le meilleur du genre. Je vous encourage à aller découvrir également la chaine Youtube de Victoria Charlton qui est un peu à l’image de son bouquin, en espérant que cela vous intéresse.

CarolinaBouquine.

Note : 2.5 sur 5.