Chronique, Thriller/Policier/Horreur

Sur un arbre perché de Gérard Saryan

Une seule seconde d’inattention et la vie d’Alice bascule : Dimitri, 4 ans, le fils de son compagnon, échappe à sa vigilance. En panique, la jeune femme part à sa recherche, mais elle est victime d’un grave accident. À son réveil, elle doit se rendre à l’évidence : l’enfant a été kidnappé. Rejetée de tous et rongée par la culpabilité, la « belle-mère négligente » n’a désormais qu’une obsession : retrouver Dimitri, coûte que coûte. Ignorant alors tous les dangers…Sans le soupçonner un instant, Alice va se précipiter au centre d’une toile tissée par la pire des trahisons.

  • Edition : Taurnada
  • Genre : Thriller
  • 384 pages
  • One Shot
  •  Lu le 26 décembre 2022
  • Une lecture qui m’a laissée perplexe

Je tenais tout d’abord à remercier les éditions Taurnada pour ce service presse.

Dans ce roman on va suivre Alice, enceinte et belle-mère de Dimitri et Barbara, qui en prenant le train va perdre de vue le jeune Dimitri. Prise de panique Alice va parcourir toute la gare pour tenter de le retrouver et va malheureusement avoir un accident. A son réveil, elle peine à ce souvenir des évènements. On lui apprend que Dimitri a été kidnappé. Se sentant coupable elle va tout faire pour le retrouver.

Que dire de cette lecture si ce n’est qu’elle m’a laissée perplexe. On va suivre pas mal de personnages dans ce roman et à différentes périodes. Si d’ordinaire le jeu passé/présent dans les romans est quelque chose que j’apprécie, ici, je me suis vite sentie perdue. La première partie du roman (les 150 premières pages) m’a beaucoup déstabilisée. Je trouvais que ça partait un peu dans tous les sens. On remontait souvent dans le temps en suivant des histoires complétements différentes de l’histoire de base, de différents point de vue également, et même si je me doutais que tôt ou tard tout allait se rejoindre je n’arrivais pas à me plonger pleinement dans la lecture. Je ne comprenais pas où l’auteur voulait en venir. J’essayais de trouver un fil conducteur et j’avais beaucoup de mal. J’ai trouvé que ce roman faisait très fouillis. C’était comme si l’auteur avait eu plusieurs idées complétement différentes et avait tenter de toutes les intégrer à l’histoire.

Il en est de même pour certains personnages qui selon moi étaient inutiles à l’intrigue. Ils étaient là pour rajouter des scènes et du texte au roman (je parle notamment des gitans, de la voyante, du SDF qui emmène l’héroïne dans une chaufferie, de la mère étrangère qui elle aussi à perdu son enfant etc…). Tous ces personnages secondaires m’ont laissé perplexe. Je ne comprenais vraiment pas leur utilité. Je ne voyais pas ce qu’ils apportaient (hors mis des pages supplémentaires) au récit. L’auteur aurait du, selon moi, rester sur une ligne droite précise et n’aurait pas du tenter de s’en écarter car en voulant apporter de l’originalité ou du suspense à son histoire il m’a pour ma part complétement perdue.

Voilà, ça c’était pour la première moitié du roman, qui comme je l’ai dis ne m’a pas vraiment convaincu. Pour ce qui de la seconde moitié c’est autre chose. Un twist arrive au milieu du récit et même s’il est surprenant (car clairement je ne m’y attendais pas) là encore j’ai trouvé que c’était beaucoup trop surréaliste. Alors oui, toutes ces choses irréalistes finissent par se rejoindre mais honnêtement j’ai trouvé cela beaucoup trop what the fuck pour moi. J’y ai pas cru. Ce n’était pas bien amené. C’était maladroit.

Pour moi ce roman c’est un trop plein de beaucoup trop de chose. Un trop plein de personnages, un trop plein d’idées, un trop plein de twists rendant le récit incohérent et pas du tout crédible. L’auteur avait pas mal d’idées, cela se voit mais malheureusement il les a mal amenées et mal développées. Il a voulu trop en faire, en tout cas à mon goût c’était trop et ça sonnait faux. C’est dommage car l’idée de base était plutôt intéressante. Cette histoire d’enfants kidnappés par un kidnappeur en série qui a la particularité de se déguiser et se transformer en n’importe qui, rendant l’enquête compliquée. Ca c’était top. L’auteur aurait du travailler sur ça et pas partir dans tous les sens. Là il a pris tellement de chemins différents qu’il m’a perdu.

Pour ce qui est de la fin, là encore pour moi c’était irréaliste. A partir du moment où dés le début je trouve que l’histoire ne tient pas debout, je perds l’attrait de ma lecture et part conséquent les révélations finales ont que peu de goûts pour moi. C’est dommage, il y avait dans cette histoire du potentiel, une bonne base mais c’est parti un peu dans tous les sens même si à la fin l’auteur arrive à expliquer le pourquoi du comment, c’était trop surréaliste.

CarolinaBouqine.

Note : 2.5 sur 5.
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Chronique, Thriller/Policier/Horreur

Démons de Marc Laine

Maxime, 31 ans, est un jeune lieutenant exerçant ses sombres talents au sein de la police judiciaire avignonnaise. D’ordinaire, aucun malfaiteur n’échappe à son instinct de chasseur, mais cette fois-ci, il va être confronté à la pire des machines à tuer. Sa nouvelle équipière saura-t-elle le guider ? Parviendra-t-elle à le libérer de la noirceur de son passé si torturé ? La quête de Maxime le conduira inexorablement au plus profond des ténèbres qu’il combat, mais saura-t-il en revenir indemne…

  • Edition : Pocket
  • Genre : Thriller
  • 566 pages
  • Saga La trilogie du mal absolu : Tome 01
  • Lu le 14 janvier 2023
  • C’était sympa mais sans plus

Dans ma PAL depuis 2018, je me suis enfin décidée à le sortir. En relisant le résumé cela m’a rappelé pourquoi j’avais acheté ce livre à l’époque. Dans Démons, on va suivre Maxime, un flic avec une grande part d’ombre en lui. Il est défiguré, souffre de ses blessure, prend des drogues et des médocs pour tenir le coup, se contrefiche des procédures, bref un flic à la Dr House, qui va traquer, avec l’aide de sa partenaire Stéphanie, un des pires tueurs en série qui soit. Bon, ok le résumé est un peu simple mais c’est pour ne pas trop vous spoiler.

Globalement, j’ai bien aimé cette lecture, malgré quelques défauts qui m’ont fait tiquer, mais elle ne restera malheureusement pas gravée dans ma mémoire très longtemps. Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la tram narratif de l’histoire. Ce flic, antipathique, à la Dr House, quoiqu’un peu cliché et déjà vu, m’a plutôt emballée. C’est un personnage qui méritait d’être encore plus développé et qui selon moi, n’avait pas besoin du personnage de Stéphanie dans sa vie. Je m’explique : de plus en plus souvent dans les thrillers, on a des flics torturés par la vie, avec une vie ou un passé horrible qui laissent des séquelles. Ce type de flic on le retrouve beaucoup trop souvent à mon goût maintenant et il devient difficile de ne pas tomber dans le cliché avec ce genre de personnage. Mon soucis, c’est que souvent ces personnages (la plupart sont des hommes, bien sur) ont une part d’ombre et vont rencontrer LA personne (souvent une femme, leur équipière de préférence) qui va apporter sa lumière et guérir leur blessure. Dans Démons, on n’échappe pas à cette règle (même si la fin est un peu différente) et je commence à être lassée de ce schéma narratif que l’on voit arriver à 100 km. Ces pseudo romances qui cassent parfois l’histoire me font lever les yeux au ciel et n’apportent à mon sens rien de concret à l’histoire en elle-même.

Voilà quel a été mon soucis avec cette lecture. En soi, le personnage de Stéphanie est intéressant mais la pseudo romance entre eux ne m’a pas convaincue ni emballée. Quand je lis un thriller ce n’est pas ce que j’ai envie de retrouver. Et malheureusement cela est de plus en plus fréquent. Cette histoire entre nos deux flics a donc, par moment, cassé l’intrigue que je trouvais vraiment géniale et c’est dommage. L’enquête, les meurtres qui ont été commis, tout cela je l’ai adoré. C’est assez sanglant, glauque, voir même gore. Les descriptions des corps retrouvés sont vraiment très détaillées. Ames sensibles donc s’abstenir mais c’est ce qui, moi, m’a le plus emballée. J’ai également trouvé que le récit était très dynamique. On entre dans le vif du sujet dans les premiers chapitre. Il n’y a que très peu de longueur. Je n’ai pas trouvé que l’enquête stagnait, au contraire, on avançait petit à petit même si sur les premières scènes de crimes il n’y avait aucun indices. Petit à petit les choses se mettent en place, le tueur commet des petites erreurs par-ci par-là. C’est assez haletant et addictif même si par moment on est interrompu dans notre lecture par des textes en italiques qui sont en fait les pensées de nos personnage. C’était assez déstabilisant, parfois même dérangeant.

Il y a une suite mais je ne la lirai probablement pas, j’ai trop peur que la romance entre nos deux personnages finissent par prendre un place trop important. Je préfère quitter cette saga sur une note plutôt positive dans l’ensemble. La fin ce suffit à elle-même je trouve, elle est plutôt ouverte.

CarolinaBouquine.

Note : 3 sur 5.
Chronique, Fantasy/Fantastique

Rebecca Kean T1 : Traquée de Cassandra O’Donnell

Burlington…nouvelle Angleterre. Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des États unis, bref un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement, parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu’il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs ici que partout ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n’est pas le genre de renseignements fournis par l’office de tourisme. Maudit soit-il…

  • Edition : France Loisirs 
  • Genre : Bit-Lit
  • 479 pages
  • Tome 1
  • Lu le 13 janvier 2023
  • Décidément la Bit Lit ce n’est pas pour moi

De Cassandra O’Donnell j’avais lu la saga la légende des 4 que j’avais beaucoup aimé même si ça reste très jeunesse. Je voulais donc tenter un sa saga Rebecca Kean qui est plus adulte et qui a de bons avis en général. Et malheureusement… Hum hum… Non ce n’est pas pour moi. Peut-être qu’il y a encore quelques années ce genre de lecture m’aurait plu (d’ailleurs, Rebecca Kean était dans ma PAL depuis 2017) mais plus aujourd’hui. Je n’ai lu que très peu de Bit-Lit pour le moment mais je crois que c’est un genre qui ne me correspond pas du tout. Et le peu que j’en ai lu m’a suffit pour me rendre compte que tous les romans de ce genre se ressemblent, en tout cas pour moi, et Rebecca Kean n’est malheureusement pas une exception.

Je n’ai pas apprécié ce roman. Je l’ai trouvé bourré de clichés mais je pense que c’est le genre littéraire que veut ça. Dés les premières pages ce livre m’a perturbé. L’autrice nous plonge dans son univers dés la première ligne. Alors dit comme ça on pourrait penser qu’il s’agit d’un point positif et bien pas pour moi. Cela a été amené de façon si abrupte que j’ai retourné le livre pour être sur que je n’étais pas en train de lire un tome 2. J’ai vraiment eu le sentiment que j’avais loupé quelque chose. Donc déjà ça commençait mal pour moi. J’ai été déstabilisée dés le début.

Ensuite, plus j’avançais dans l’histoire plus je soufflais. Ce roman est plein à craquer de dialogues que j’ai trouvé inutiles et insipides pour la plupart. A chaque page on avait des dialogues entre des personnages, cela alourdissait la lecture.

Ces dialogues sont justes là pour boucher les trous et rajouter du texte inutilement. Je n’ai cru en rien, ni à l’histoire ni aux personnages qui sonnaient faux. Trop de blabla tue le blabla. C’était vide, creux, sans saveur et cela n’apportait rien du tout à l’histoire.

Et enfin, ce qui m’a achevé c’est le fameux triangle amoureux que l’on voit arrivé à 10000 km, typique de ce genre de roman à mon grand désespoir et qui m’agace au plus haut point. Ajouté à cela les parties de jambes en l’air au bout de 40 pages… C’est ridicule ! La Bit-Lit s’apparente à de la romance paranormale, en soi, ça je le tolère et ça ne me gène pas. Mais pourquoi faut-il à chaque fois qu’il y ait un triangle amoureux ? Et qu’en plus ce soit toujours la femme le centre de ce triangle, tel un bout de viande que les hommes s’arrachent. C’est tellement cliché. Il n’y a donc rien d’original pour moi dans Rebecca Kean, c’est une Bit-Lit comme une autre et c’est pourquoi je ne lirai probablement pas la suite. Ce genre de romans n’est pas pour moi. Je trouve qu’ils se ressemblent tous. C’est pourquoi la Bit-Lit c’est fini pour moi sauf si vous avez des Bit-Lit à m proposer sans triangle amoureux peut-être que là j’y réfléchirai.

CarolinaBouquine.

Note : 2 sur 5.
Chronique, Thriller/Policier/Horreur

15 histoires de disparitions mystérieuses de Victoria Charlton

La youtubeuse Victoria Charlton, connue pour ses vidéos consacrées au True Crime, nous entraîne sur la piste des 15 disparitions les plus énigmatiques des 100 dernières années, de la France aux États-Unis, en passant par le Québec. Reconstitution des faits, décryptage des éléments de l’enquête, anecdotes de recherche et théories personnelles: Victoria propose des récits haletants, empreints de suspense et d’émotions. Qui sait, peut-être avez-vous déjà croisé Johnny, Timmothy, Laureen ou Diane? Une chose est sûre: après avoir refermé ce livre, vous penserez toujours à garder l’œil ouvert. Parce que toute personne disparue mérite d’être retrouvée.

  • Edition : Le Livre de Poche 
  • Genre : Documentaire
  • 283 pages
  • Tome 1
  • Lu le 07 janvier 2023
  • Je m’attendais à mieux

Ce livre et le premier tome d’une série qui traite un peu des mêmes sujets, c’est à dire des affaires criminelles, disparitions non résolues. J’avais déjà lu le deuxième tome qui parlait de meurtres non résolues. J’avais bien aimé dans l’ensemble. Ici dans ce premier tome on va plutôt parler des disparitions et même si c’était intéressant je n’ai pas été emballée plus que ça.

Je trouve le style très simple voir même un peu trop scolaire à mon goût. Chaque affaire est racontée de la même manière : on raconte les faits, on revient sur la vie de la personne disparue, on parle de l’enquête et l’autrice nous donne son avis. C’était assez redondant. L’avis de l’autrice est assez décevant, cela n’apporte rien de concret sur l’affaire, ce ne sont que des suppositions qui se répètent souvent au fil des affaires. Et honnêtement, certaines de ces théories me faisaient, parfois, lever les yeux au ciel tellement je les trouvais aberrantes.

Il faut savoir que toutes les affaires évoquées ici ne sont que des disparitions non élucidées (quoique depuis la parution du bouquin les restes du corps de Brandon Lawson on été retrouvé). J’ai trouvé cela dommage. C’était assez frustrant. Même si je comprends et je salue la démarche de Victoria Charlton de redonner un petit coup de projecteur à ces affaires afin que l’on ne les oublie pas, je trouve qu’elle aura pu mettre certaines disparitions qui ont été élucidées afin que le lecteur ne restent pas en permanence dans ce sentiment de frustration.

Globalement ce livre est intéressant à découvrir pour les personnes qui aiment les documentaires sur les disparitions, les affaires non élucidées etc. Cela dit, il ne faut pas en attendre trop. On reste vraiment dans quelque chose de simple, basique, certaines affaires dont l’autrice parle ne font que quelques pages, d’autres à peine une dizaine. Le bouquin fait 288 pages au format poche et l’on y parle de 15 affaires de disparitions. Au format poche c’est peu je trouve.

J’ai quand même découvert des affaires que je ne connaissais pas et ça c’est plutôt un bon point. Certaines m’ont plus intéressé que d’autres. C’est un livre sympa pour découvrir ce genre d’histoires mais qualitativement ce n’est pas le meilleur du genre. Je vous encourage à aller découvrir également la chaine Youtube de Victoria Charlton qui est un peu à l’image de son bouquin, en espérant que cela vous intéresse.

CarolinaBouquine.

Note : 2.5 sur 5.
Chronique, Thriller/Policier/Horreur

Les lumières de l’aube de Jax Miller

30 décembre 1999, Welsh, Oklahoma. Lauria Bible et sa meilleure amie Ashley Freeman, 16 ans, passent la soirée ensemble chez les Freeman. Le lendemain matin, le mobil home familial est en feu et les deux jeunes filles ont disparu. Les corps des parents d’Ashley, sont découverts dans les décombres, deux balles dans la tête. L’affaire est restée non résolue et les jeunes filles n’ont jamais été retrouvées. Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ? Entre règlement de compte sur fond de trafic de drogue, vengeance, corruption et négligence policière, Jax Miller nous plonge dans les villes oubliées de l’Amérique profonde, loin des lois, là où les plus sombres secrets peuvent s’épanouir.

  • Edition : J’ai Lu 
  • Genre : True Crime
  • 448 pages
  • One Shot
  • Lu le 06 janvier 2023
  • Un true crime poignant !

Il s’agit de mon premier roman de Jax Miller et j’ai été agréablement surprise. J’ai vu sur Livraddict que les deux autres romans de l’auteure étaient très bien noté et celui-ci est légèrement en dessous des deux autres. Bien que j’ai beaucoup apprécié ce roman, je comprends qu’il puisse ne pas plaire à tout le monde. Le genre « True Crime » est un genre vraiment à part. Ce n’est pas vraiment du thriller. Ce sont des romans qui relatent des affaires policières et donc on est beaucoup dans la description des faits, des victimes, des suspects, des lieux, des événements etc. Les lumières de l’aube ne pas exceptions à la règle et donc je comprends qu’on puisse être, au bout d’un moment, lassé de sa lecture.

Pour ma part, même si effectivement le livre contient parfois quelques longueurs j’ai beaucoup aimé ma lecture. Le genre true crime m’intéresse énormément, surtout quand, comme c’est le cas ici, je n’ai jamais entendu parler de l’affaire auparavant. Toute la force de ce bouquin réside dans l’écriture de Jax Miller que j’ai trouvé poignante et vraie. On sent que l’auteure accorde une grande importance à cette affaire, que cela la touche et qu’elle y a mis toutes ses tripes et toute son âme.

Dans ce roman Jax Miller va enquêter sur la disparitions de Lauria Bible et d’Ashley Freeman à sa manière. Elle va revenir sur les circonstances du crime et même remonter dans le passé de la famille Freeman, qui un an auparavant avait perdue leur fils Shane dans des circonstances troublantes. Toutes les pistes et toutes les hypothèses seront explorées par l’auteure. De la corruption à la vengeance en passant par le trafic de drogue et les règlements de compte, rien ne sera laisser de côté. Jax Miller va décortiquer chaque détails de cette affaire en apportant son avis de temps en temps.

Mais ce roman c’est aussi (et malheureusement) la mise en lumière d’une Amérique peu glorieuse, sous l’influence du trafic de drogue et surtout de sa police corrompue. Disparitions de preuves, témoignages pas pris au sérieux, scène de crime examinée à la va vite au point de louper un cadavre, bavures policières, tout ceci fait que ce roman est choquant. En le lisant j’ai parfois eu l’impression de me prendre des coups de poing dans la figure. C’est un roman assez violant mais pas dans le sens gore, plutôt dans le sens où ici, on n’est pas dans de la fiction par conséquent toutes ces bavures policières, tous ces habitants miséreux et pas pris au sérieux ont réellement existés. Cela fait quand même froid dans le dos lorsqu’on prend le temps d’y penser.

Et à côté de tout ca ce roman c’est aussi une Jax Miller qui essaye tant bien que mal d’éclaircir un peu toutes ces zones d’ombre. Et le combat d’une mère, Lorene, la mère de Lauria qui s’est toujours battue pour que la disparition de sa fille ne tombe pas dans l’oubli, qui s’est battu contre l’incompétence des policiers de l’époque. C’est une femme très touchante. J’ai ressenti de l’admiration pour cette femme qui se bat pour espérer un jour connaitre la vérité.

Alors bien sur, ce roman relate principalement les faits, le déroulement de l’enquête etc., il ne faut donc pas s’attendre à du rythme. Même si ce roman m’a captivé, je reconnais que le rythme est monotone et que des longueurs sont présentes. Cela dit j’ai adoré cette lecture que je vous recommande.

CarolinaBouquine.

Note : 4 sur 5.
Chronique, Thriller/Policier/Horreur

Octobre de Soren Sveistrup

Début octobre. La police fait une découverte macabre dans une banlieue de Copenhague. Une jeune femme a été tuée et abandonnée sur un terrain de jeu. On l’a amputée d’une main et au-dessus de sa tête pend un petit bonhomme en marrons. On confie l’affaire à la jeune inspectrice Naia Thulin, à qui on donne comme coéquipier un inspecteur en burn out, Mark Hess. Ils ne tardent pas à découvrir que le bonhomme en marrons est porteur de mystérieuses empreintes, celle de la fille de Rosa Hartung, ministre des Affaires Sociales, enlevée un an plus tôt et présumée morte. Mais un suspect a déjà avoué avoir assassiné la fillette et le dossier semble clos. Quelques jours plus tard, on découvre une deuxième femme assassinée et au-dessus de sa tête, un autre bonhomme en marrons sur lequel se trouvent à nouveau les empreintes de Kristine Hartung. Thulin et Hess cherchent un lien entre l’affaire de la disparition de la fille de la ministre, les femmes mortes et l’assassin qui sème la terreur dans tout le pays, et s’engagent dans une course contre la montre. Car ils en sont convaincus : le meurtrier est en mission et il n’en a pas encore terminé…

  • Edition : Le Livre de Poche 
  • Genre : Thriller
  • 736 pages
  • One Shot
  • Lu le 01 janvier 2023
  • Une petite déception

Dans ma PAL depuis plus de deux ans, je n’ai vu que des avis positifs sur ce roman. Il est très bien noté sur Livraddict. La série sur Netflix me tentait donc je me suis allée on va le sortir. J’ai passé un bon moment dans l’ensemble mais malheureusement je ressors un peu déçue de cette lecture.

En soi, le roman est bon avec un style plutôt accessible. Les thématiques abordées : violence envers les enfants, parents négligents etc, sont intéressantes et bien mises en avant, l’auteur ne les a pas du tout survolées. J’ai donc passé un bon moment de lecture mais je suis quand même un peu déçue car j’avais entendu tellement de bons avis que j’attendais beaucoup de ce thriller. J’avais mis la barre assez haute et au final, même si j’ai passé un bon moment, j’en attendais un peu plus.

Parlons tout d’abord du style. Il est accessible c’est vrai mais je l’ai trouvé assez froid. Je trouvais que l’auteur se répétait beaucoup. Pas mal de phrases commençaient de cette façon : Thulin avait dit que… Thulin n’aimait pas… Thulin ne pensait pas… etc. J’ai trouvé que c’était très mécanique comme écriture (peut-être que c’est lié à la traduction ?). Cela faisait très écriture scénaristique (si je ne me trompe pas l’auteur est scénariste de base non ?). Pour moi ce n’était pas un écriture fluide. Mais je tiens à préciser qu’elle ne m’a pas empêcher d’apprécier ma lecture, simplement c’est un détail qui m’avait interpelé je tenais donc à en parler. Parlons ensuite des personnages, ils sont quand même assez nombreux. Il m’a donc fallu un petit temps d’adaptation pour bien comprendre qui était qui.

Et enfin parlons des longueurs, car malheureusement ce livre en contient quand même pas mal. Si le début avait bien commencé, au bout de 150 pages j’ai ressentie un essoufflement au niveau du rythme. L’intrigue perdait de son suspense pour retomber un peu comme un soufflé. Le rythme ralentissait et devenait monotone. De plus, le déroulement de l’enquête était parfois interrompu par des scènes politiques qui, soyons honnête, ne me captivaient pas plus que ça. Ajouté à cela des scènes à connotation sexuelle qui sont complétement inutiles à l’intrigue, autant dire que par moment je sautais certains passages.

Pour ce qui ait du dénouement final, là je le reconnais, l’auteur m’a bien eue. Je n’ai rien vu venir. Le pourquoi du comment était intéressant mais méritait tout de même d’être un peu plus développé à mon goût. En conclusion, Octobre est un bon polar nordique dans l’ensemble mais j’en attendais beaucoup plus en raison des avis très élogieux que j’avais lu et entendu à son sujet. J’ai quand même passé un bon moment. Les thématiques étaient intéressantes. J’ai pu regarder la série sur Netflix qui reste conforme au roman.

CarolinaBouquine.

Note : 3 sur 5.

Att série qui en a été faite en espérant qu’elle gomme justement ces quelques défauts que j’ai trouvés au roman.

Chronique, Romance/Roman Historique

Un bonheur imparfait de Colleen Hoover

Graham et Quinn sont tombés profondément amoureux il y a sept ans. Après une rencontre improbable, ils ont vite compris qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Et puis ils se sont mariés et ont commencé à parler de fonder une famille. Les mois, les années ont passé et Quinn et Graham ne sont toujours que deux et leur couple semble s’effriter un peu plus chaque jour. Le désir de Quinn de devenir mère est devenue une obsession qu’elle n’est plus très sûre que Graham partage totalement. Leur relation se distend et ils semblent de moins en moins se comprendre. Est-ce que l’amour même quand il est aussi fort peut mourir quand les épreuves se multiplient ou au contraire peut-il en sortir renforcé ?

  • Edition : Hugo Poche 
  • Genre : Romance/Contmporain
  • 332 pages
  • Lu le 8 décembre 2022
  • Une lecture décevante

Pour ceux qui connaissent bien mon blog, vous savez que la romance et le contemporain ne sont pas mes genres de prédilection. Mais je voulais tenter ce livre qui était dans ma PAL car j’avais déjà lu un Colleen Hoover (Jamais Plus) que j’avais beaucoup aimé. Je voulais donc retenter l’expérience. Et bien… Quelle erreur ai-je fait ? Je n’ai pas vraiment aimé ma lecture.

Pour ceux qui ont lu ce roman, Colleen Hoover a choisi de traiter ici un sujet assez sensible, un sujet qui pourrait parler à toutes les femmes, celui de la difficulté (voir de l’incapacité) à avoir un enfant et de l’impact que cela peut avoir sur un couple. Certes, le sujet est lourd et sensible et pourtant je n’ai absolument rien ressentie durant ma lecture. J’ai trouvé que l’autrice n’avait pas réussi à faire ressortir les émotions réelles des personnages. J’ai trouvé cela faux, il n’y avait rien d’authentique à mon sens. Les pages de ce roman se tournent et se ressemblent. Le thème de l’infertilité n’est bien aussi bien mis en avant que je l’espérais. On suit beaucoup trop les souvenirs de coucheries des personnages à mon goût.

J’ai trouvé également le roman très linéaire et très plat, comme les personnages, qui sont, pour moi, le gros problème du roman. En effet, Quinn est un personnage très agaçant. J’avais plus d’une fois envie de lui mettre des baffes. Il n’y a aucune profondeur chez cette femme. Je veux bien que l’autrice a voulu montrer la dépression mais là… Ce n’est plus de la dépression, Quinn est carrément un personnage fantôme, totalement transparente, insipide et sans aucun intérêt.

Cette femme est d’un égoïsme à faire peur. Elle ramène tout à elle. Il n’y a que sa tristesse qui compte. Elle en oublie son mari. Et c’est pour moi l’autre gros soucis du roman. Le fait que l’autrice a voulu s concentrer totalement (ou presque) sur le personnage féminin en mettant un peu de côté le mari, qui est, pourtant, tout aussi concerné par le problème d’infertilité. J’ai trouvé que ce choix n’était pas du tout judicieux. C’est comme si Colleen Hoover avait décidé de prendre le parti pris de la femme. Je n’ai pas appréciée ce choix. En faisant ça elle a fait de son personnage féminin un personnage égoïste et exécrable. Et par conséquent, comme Quinn est égoïste et ne pense qu’a elle le mari devient infidèle. C’est d’un cliché à me faire lever les yeux au ciel !

Je ressors donc déçue de cette lecture. Le thème abordé était intéressant et il y avait matière à faire quelque chose mais pour moi cela a été un flop. La fin a été trop expéditive et trop facile à mon goût. Je n’ai pas apprécié l’image de la femme égoïste qui délaisse son mari le poussant à aller voir ailleurs ajoutant encore plus de drame. C’est limite rendre la femme coupable de son malheur.

CarolinaBouquine

Note : 2 sur 5.
Chronique, Thriller/Policier/Horreur

L’exorciste de William P. Blaty

Pour Chris MacNeil et sa fille Regan, une adolescente de quatorze ans, la vie s’écoule heureuse et aisée dans un quartier bourgeois de Washington. Et puis, un jour, des bruits étranges résonnent dans la calme demeure, des objets disparaissent, des meubles sont déplacés. Quant à Regan, d’étranges métamorphoses la défigurent, des mots obscènes jaillissent de sa bouche. Tandis que peu à peu la personnalité de l’enfant se disloque face aux médecins impuissants, la police est saisie d’horreur devant l’atroce vérité. Damien Karras, prêtre et psychiatre, sera-t-il le seul recours ?

  • Edition : Robert Laffont 
  • Genre : Horreur
  • 531 pages
  • Tome 01
  • Lu le 3 décembre 2022
  • Une très bonne lecture

L’exorciste, gros classique de la littérature horrifique que j’ai adoré pour ma part. Tout le monde connait l’histoire, je pense qu’il est donc inutile d’en faire un résumé. On va donc passer directement à mon avis. Que j’ai adoré cette lecture ! J’ai été happée dés les premières pages et je n’ai plus voulu lâcher le bouquin par la suite. Etant donné que ce roman a été écrit dans les années 1970 j’avoue avoir eu quelques appréhensions avant de me lancer. En effet, j’avais peur que le roman ait « mal vieillis », que le style et la plume ne soient pas à mon goût, pas assez « moderne » pour moi, pour me captiver. J’avais complétement tord ! La plume et l’histoire sont vraiment intemporelles.

Alors forcément je n’ai pas pu m’empêcher durant ma lecture de comparer le livre au film. Tout comme le film, j’ai trouvé que le premier tiers du roman était assez lents mais sans pour autant être ennuyeux. L’auteur s’attarde beaucoup sur le personnage de Chris MacNeil, sa carrière professionnelle, ses ambitions etc. On y parle également de son divorce et de comment Regan semble le vivre. Le personnage du père Karras est également beaucoup plus mis en avant que dans le film et ça j’ai beaucoup aimé. C’est un personnage très complexe que l’on découvre. Sa Foi envers Dieu et la religion est mise à rude épreuve dans le roman. C’est un personnage pleins de remords et de doutes. Il est l’opposé du Père Merrin qui lui est un croyant pur et dur et possède une Foi inébranlable. La mise en place des personnages occupe donc une grande place dans le roman mais je dirai que c’est surtout la psychologie qui en occupe la plus grande partie. En effet, lorsque Régan commence à avoir des « troubles » étranges, lorsque des manifestations bizarres commencent à avoir lieu, l’auteur nous embarque dans le monde de la psychologie et de la psychiatrie. J’avoue que c’est quelque chose à laquelle je ne m’y attendait pas car elle n’est que peu présente dans le film.

Or ici, avant d’en arriver à parler de démons et de possession toutes les causes médicales et psychologiques sont envisagées. Ce sont des passages qui sont longs et peuvent être ennuyeux. Mais ils sont entrecoupés par les scènes de possession de Régan. Personnellement ces passages ne m’ont pas dérangée. Je les ai même trouvé très intéressants même si ce qu’on peut y lire est un peu daté.

Il faut aussi savoir que ce roman ne fait pas peur. Pour ceux qui ont vu le film, forcément vous allez en reconnaitre certains passages et donc avoir les images du film den tête qui vont vous hérisser les poils mais en dehors de ça, le roman en lui même ne fait pas peur. Par contre, les gros mots et le blasphème sont au rendez-vous. Les passages où Régan est possédée sont vraiment obscènes et vulgaires donc âmes sensibles s’abstenir.

J’ai trouvé l’ambiance ce roman très pesante. Plus on avance dans l’histoire plus le mal prend possession du corps de Régan et plus l’atmosphère devient lourde. C’est un roman dont la pression monte crescendo. Je ne peux que vous le conseiller même si vous avez déjà vu le film 100 fois. Il vous étonnera de par la profondeur de ses personnages et de par le côté psychiatrique qui est mis en avant même si on est dans la psychiatrie un peu désuet comparé à aujourd’hui. C’est un roman addictif, loin d’être ennuyeux malgré les longueurs du début.

Note : 3.5 sur 5.

CarolinaBouquine.

Chronique, Thriller/Policier/Horreur

Les eaux noires d’Estelle Tharreau

Lorsque les eaux noires recrachent le corps de la fille de Joséfa, personne ne peut imaginer la descente aux enfers qui attend les habitants de la Baie des Naufragés. L’assassin restant introuvable, à l’abri des petits secrets et des grands vices, une mécanique de malheur va alors tout balayer sur son passage… Les révélations d’un corbeau, la détresse d’une mère et le cynisme d’un flic alimenteront l’engrenage de la rumeur, de la suspicion et de la haine. Joséfa réussira-t-elle à survivre à la vérité ?

  • Edition : Taurnada 
  • Genre : Thriller
  • 256 pages
  • One Shot
  • Lu le 27 novembre 2022
  • Une lecture agréable mais sans originalité

Les eaux noires c’est l’histoire d’une mère de famille, Josèfa, qui va perdre sa fille. Cette dernière va disparaitre. La police pensant à une simple fugue, Josèfa va frapper aux portes de ses voisins pour essayer d’obtenir des réponses mais personne ne semble avoir vu sa fille. Quelques jours plus tard son corps va être recracher par la mer, le verdict tombe, elle a été assassinée. Les mois passent et l’enquête piétine jusqu’à ce qu’un corbeau décidé de faire quelques révélations sur cette affaire.

J’ai apprécié ma lecture dans l’ensemble même si j’ai trouvé que l’histoire n’avait rien d’originale. En effet, l’enquête était plutôt banale. Elle se déroule sur plusieurs mois donc autant dire que le récit manque cruellement de rythme. La moitié du roman est très linéaire, très plat. On va surtout suivre Josèfa dans son deuil et l’on va se rendre compte que ses actions et ses journées se répètent inlassablement. Jusqu’à l’arrivé du corbeau l’histoire est monotone, puis, petit à petit des indices, des révélations commencent à apparaitre, les langues s délient et l’on va être plongé dans la vie et la psychologie de plusieurs habitants de la ville. Des secrets vont être dévoilés et des doutes vont commencer à s’installer chez la mère de la famille. Le corbeau va manipuler tout le monde et les habitants vont se soupçonner les uns les autres, créant une forme de psychose chez les personnages du roman. Cette partie là était vraiment intéressante et elle relève beaucoup l’intrigue.

Même si je ne me suis attachée à aucun des personnages, je trouve qu’ils occupent un place importante dans l’intrigue. Je les ai trouvé intéressants, complexes pour certains et bien travaillés dans l’ensemble

Josèfa est un personnage qui nous fait passer par plusieurs émotions différentes. Je l’ai admiré pour sa détermination et son courage. J’ai également eu par moment de la peine pour elle. On la voit sombrer dans les ténèbres de son obsession pour la mort de sa fille. Mais par moment elle m’a aussi agacée. Elle s’en prend vraiment à tout le monde, elle rejette les personnes qui souhaitent l’aider et finir par devenir la paria du village.

Pour ce qui est de l’enquête en elle-même, comme je le disais il s’agit d’une enquête banale, sans gros rebondissements. Il n’y avait rien de transcendant. J’ai quand même voulu connaitre le fin mot de l’histoire car entre tous ces mensonges, ces secrets, ces faux semblants l’auteure arrive quand même (un petit peu) à maintenir une forme de suspense qui fait qu’on veut connaitre la vérité. Le suspense est très léger mais il est présent. La révélation final ne m’a pas surprise malheureusement je m’y attendais. Lisant énormément de thriller j’ai l’impression qu’il devient compliqué de me surprendre. Par conséquent j’essaie d’être assez coulante sur les révélations finales.

Pour conclure je dirai que Les eaux noires est un thriller intéressant qu’un point de vue psychologie des personnages mais il manque de peps, de rebondissement. L’enquête est monotone et assez répétitive par moment mais le roman étant court, ça passe plus facilement.

Note : 3 sur 5.

CarolinaBouquine.

Chronique, Thriller/Policier/Horreur

Wonderland de Jennifer Hillier

Vanessa Castro pensait avoir fait le choix de la tranquillité en rejoignant les forces de police de Seaside, sur la côte ouest des États-Unis. Mais quand des employés du parc d’attraction qui fait la fierté de la ville, Wonderland, disparaissent les uns après les autres, elle comprend que le parc est loin d’avoir livré tous ses secrets. Et qu’elle a peut-être jeté sa propre famille dans un piège diabolique. Car à Wonderland, les attractions peuvent être véritablement mortelles.

  • Edition : Hugo Thriller 
  • Genre : Thriller
  • 356 pages
  • One Shot
  • Lu le 15 novembre 2022
  • Un thriller ennuyeux

Lu il y a un peu plus de 2 semaines et il faut dire que j’en garde pas un excellent souvenir. Dès le début, l’intrigue m’a fait tiquer. J’ai bien aimé le premier chapitre dans lequel on assiste à la disparition d’un des jeunes qui travaille au parc. Mais dés le chapitre suivant ça y est, la déception avec les histoires de fesse de la flic. A partir de la, mon intérêt pour l’histoire avait déjà grandement diminué. J’ai eu beaucoup de mal par la suite à entrer dans l’intrigue et à suivre cette enquête qui était, à mon goût, trop entrecoupé par la vie personnelle du personnage principale et cela m’a beaucoup dérangée.

Je m’attendais à être plongée dans une ambiance glauque et sombre mais en réalité pas du tout. Je pensais que les disparitions et les meurtres allaient être plus mystérieux que cela, que l’autrice allait nous embarquer dans les secrets les plus sombres du parc d’attraction mais je me suis bien faite avoir. Je pensais que le parc allait être le coeur de cette intrigue, qu’il allait petit à petit devenir un personnage de l’histoire mais pas du tout. Que ce soit les disparitions, le parc, les meurtres, l’enquête tout cela passe après les histoires de fesse et de coeur des personnages. Clairement, pour moi, le résumé est un peu mensonger. Il n’y a rien d’angoissant dans ce roman. Le côté thriller n’est pas du tout mis en avant et le récit manque cruellement de dynamisme. L’enquête n’avance pratiquement pas puisqu’elle est quasi inexistante, c’est plat dans l’ensemble, il ne se passe pas grand chose.

Vous l’aurez compris cette lecture était beaucoup trop monotone pour moi. J’ai trouvé les personnages sans intérêts, fades, limite caricaturaux. La narration était lourde, l’enquête peinait à avancer. On s’ennuie, on attend en vain que quelque chose d’intéressant arrive. Le côté thriller du bouquin a été très mal exploité, c’est dommage car y’avait matière à faire quelque chose de super.

Pour ce qui est de la fin, je l’ai trouvé sans surprise. Le dénouement de l’histoire ne m’a pas vraiment convaincue. J’ai trouvé que l’autrice avait voulu en faire trop. Trop de personnages corrompus, trop de faux semblants, s’en était même plus crédible. Cela partait dans tous les sens. La résolution de l’enquête sort un peu de je ne sais où. En résumé, je ne recommande pas ce livre aux gens qui sont, comme moi, friands de thriller et de romans policiers. Je ressors déçue de cette lecture. Elle sera pour ma part très vite oubliée.

Note : 2 sur 5.

CarolinaBouquine.